L’ESAT de Rouffach est engagé depuis 2019 dans un Plan pluriannuel d’investissement de 2,2 millions d’euros, dont la seconde phase prévoit une extension sous la forme de nouveaux bâtiments d’une surface totale de 850 m². Les travaux devraient normalement s’achever en fin d’année.
Les travaux vont bon train à l’ESAT (Établissement et service d’aide par le travail) de Rouffach, géré par l’association Santé mentale Alsace, où une large extension totalisant 850 m² sort actuellement de terre. « Le projet a démarré l’année dernière, et malgré la crise sanitaire, nous avons pu en mener à bien les étapes essentielles, notamment les phases d’études et de conception, ainsi que les plans définitifs et le dépôt du permis de construire », explique le directeur, Frédéric Seiler. « Malgré tout, nous avons quand même pris environ 6 mois de retard sur le calendrier prévu. Les travaux auraient en effet dû s’achever en mai dernier, mais ils n’ont finalement pu démarrer qu’en mars, et s’achèveront probablement à la fin de cette année, ou au pire début 2022. »
Soucieux d’entretenir et de développer les installations mises à disposition de ses usagers et salariés (lire par ailleurs), Santé Mentale Alsace, soutenue par son président Pierre Wesner et le conseil d’administration, a lancé un vaste plan pluriannuel d’investissement pour la période 2019-2023. La tranche 1 de ce plan prévoyait des travaux de rénovation complète de la toiture, ainsi que l’installation de panneaux photovoltaïques et le passage en luminaires 100 % led au siège social et sur le site principal de l’ESAT. Ce premier chantier a été réalisé tout au long de l’année 2019, pour s’achever en décembre de la même année.
La tranche 2, qui concerne les travaux actuels, a pour objectif de créer plusieurs bâtiments sur le site principal de l’ESAT, dans la Zone industrielle de Rouffach. Ceux-ci permettront de regrouper les activités espaces verts et travaux tertiaires, actuellement installées à l’ESAT Moulin de Sundheim. À terme, seuls resteront en place au Moulin de Sundheim les palefreniers du centre équestre. « Ce regroupement présente plusieurs avantages, notamment en termes d’optimisation de l’organisation et du fonctionnement, avec une simplification des flux logistiques et humains, ainsi qu’un meilleur stockage du matériel des espaces verts », explique le directeur.
Locaux climatisés et vestiaires équipés de douches
Ces nouvelles installations permettront également de simplifier et d’améliorer l’accompagnement médico-social pour les travailleurs des espaces verts et de l’atelier tertiaire, mais aussi d’améliorer leurs conditions de travail grâce à des locaux climatisés, et des vestiaires équipés de douches. « La proximité de la gare de Rouffach est également importante pour nos travailleurs, dont 70 % prennent les transports en commun pour venir », indique Frédéric Seiler.
Autres avantages non négligeables, des baisses de charges et dépenses de fonctionnement, mais aussi la possibilité de rajouter des locaux adaptés au développement du nouveau dispositif Emploi accompagné, sans compter des bureaux de passage ou des antennes pour les autres services de l’association, dont le Savs-Samsah (service d’accompagnement).
Bureaux et espaces de travail pour les activités tertiaires
Deux nouveaux bâtiments sortiront ainsi de terre, dont l’un, de 400 m², comprendra bureaux et espaces de travail pour les activités tertiaires. Le second bâtiment sera utilisé pour le stockage du matériel des espaces verts, et un vaste auvent viendra compléter le tout, afin de servir là aussi d’emplacement de stockage. « Nous allons également aménager des espaces qui accueilleront des bennes destinées aux déchets verts », explique le directeur, en soulignant que l’ESAT propose une activité de revalorisation de déchets, qui occupe notamment les travailleurs des espaces verts lors des périodes d’intempéries. Les travaux en cours comprennent également la création d’une galerie de liaison entre les locaux existants et les nouveaux bâtiments.
Le coût total des deux tranches de travaux se monte à 2,2 millions d’euros, financés en majeure partie sur les fonds propres de l’association, le reste étant pris sur le budget social de l’ARS.
Par 27 Juillet 2021
journaliste l'Alsace - Article paru dans la presse le